C’est un bordel intense, ce disque ! Déjà, la pochette complètement cramée, avec ce type à l’allure nonchalante coincé dans son abribus, ses petites lunettes espiègles et ses TN du futur là… Je n’ai aucune idée de qui est ce rappeur mais bon dieu de merde qu’est ce que j’aimerais passer une soirée avec lui ! Ses textes ne ressemblent à rien de ce que j’ai déjà pu écouter, c’est lunaire, groovy et ça fout de bonne humeur, un truc de dingue !! Je défie quiconque d’écouter Falbala sans avoir envie de trémousser son petit cul comme si c’était la dernière fois – Les instrus sont house à mort, mais une house perchée et mélancolique qui descend en spirale dans tes tripes et qui remue ton âme par à-coups téméraires, je vois plus le temps passer, j’ai le souffle court et des idées plein la tête.
J’écris souvent sur des albums et des films tumultueux qui me crèvent le cœur et me donnent envie d’écrire des trucs sombres, là, cet album, c’est autre chose. Ses morceaux brillent au milieu de la nuit comme autant de phares hallucinés guidant les navires vers le rivage. Son corps me parle même à distance, j’ai le cœur léger comme une toupie et les joues colorées de ceux qui dansent en goûtant les étoiles.