(2014)
L’artwork, tout d’abord, qui attire le
regard – effleuré par la prunelle tremblante d’une âme en peine.
L’esprit déchiré d’une goule centenaire grésille , brouillant les
contours .. Une demi-heure, vraiment?
sur papier, les morceaux ne durent qu’une poignée de secondes..
Mais
pour quiconque se sent la force d’y plonger corps et âme, sans faire de
compromis, l’espace-temps s’étire , happe les oreilles téméraires et
malaxe les consciences.
Une brutalité animale étire discrètement
ses griffes au goût métal , accompagnant le geste de râles étouffés. La
bête , irascible destructrice de sens, ne s’apprivoise pas au fil des
écoutes, bien au contraire.
tenter de lui caresser l’échine — hésiter pour disparaitre enfin , rassurée par les Ténèbres, la goule somnole ..