Enki – Melechesh
2015
Avec leurs ganaches de touaregs de l’Apocalypse, les membres du
groupe polarisent la rétine pour mieux la déboulonner ensuite, à grand
renfort de riffs furieux et radioactifs – les chairs pulsent puis
fondent , les ongles arrachent frénétiquement d’épais lambeaux de peau
du contour des squelettes hébétés. L’album coupe court à toute
demi-mesure , écrasant l’auditeur sous une couche de sable rêche
d’entrée de jeu. Les tympans se brouillent, les respirations se hachent,
bousculés par l’âpreté des morceaux ; ces derniers fracassent les corps
de plein fouet , qui s’amoncèlent en crépitant, sortes de Dune
électriques aux reflets de Mort.
groupe polarisent la rétine pour mieux la déboulonner ensuite, à grand
renfort de riffs furieux et radioactifs – les chairs pulsent puis
fondent , les ongles arrachent frénétiquement d’épais lambeaux de peau
du contour des squelettes hébétés. L’album coupe court à toute
demi-mesure , écrasant l’auditeur sous une couche de sable rêche
d’entrée de jeu. Les tympans se brouillent, les respirations se hachent,
bousculés par l’âpreté des morceaux ; ces derniers fracassent les corps
de plein fouet , qui s’amoncèlent en crépitant, sortes de Dune
électriques aux reflets de Mort.
Au loin, les guitares se tordent en glapissant à chaque coup de patte
contre leurs cordes tendues, quant au sang épais et boueux du
chanteur, il empoisonne l’air à force de suinter. Enki,
Maître des eaux souterraines, liquéfie l’auditeur, contraint de se
foutre à genoux, la langue pendante, dévoré par des mélodies tout droit
sorties des Enfers .
Quel pied!