Aguirre, la colère de Dieu    1972

Du ciel, un corps céleste plonge tout entier dans l’atmosphère du nouveau monde. La colonie de fourmis descend, avec précaution, cet amas de roches vaporeuses, bercée par les choeurs angéliques de l’eau delà. 
« Je suis la colère de Dieu« . 
Colère bornée et intrépide, qui n’a de respect que pour la chaire de sa chaire, colère farouche et insaisissable qui ne peut tenir en place. Aguirre doit se détacher de cette autorité trop pressante, quitte à l’éliminer, tout comme il doit partir, à le recherche d’Eldorado, à bord de ces radeaux de fortune. Animé par un besoin VITAL de gloire et de succès, l’envoyé d’en haut tourbillonnera des jours durant sur cette surface houleuse et dangeureuse, menant son équipage à perte. Entouré, submergé de petits singes, esprits malingres ressuscités qui couinent et le narguent d’un bout à l’autre de l’embarcation, Aguirre persistera dans son délire, rongé par la folie, noyé par les fluides de ce continent qui se joue de lui.

Coeur de verre, 1976

 Croule. Croule. Croule. Croule. Voir. Voir. Voir. Voir. Voir.

Les regards croulent, se perdent dans des paysages somptueux
Les regards sont vides, sont éteints ou retranchés au plus profond des êtres,
l’église de Verre est pleine d’animaux.

Les regards qui osent regarder loin apercevront ceci: une lueur d’espoir, dans le vol des oiseaux

Lueur d’espoir folle et mortelle,  mais aussi fabuleuse parce qu’elle est naïve et qu’elle est , dans la bulle de verre chaudement soufflée, le secret du Verre-Rubis est à jamais conservé..

Embarcations
L’une est funeste
L’autre remplie d’espoir. 
A moins que ce ne soit l’inverse