Tiresia
Bertrand Bonello – 2003
Celui qui voit, n’a plus d’yeux pour admirer son corps. Comme les cheveux qui l’encombrent, la première partie du film est épaisse, longue et foncée. Puis, son souffle s’emballe, crâne rasé, mis à nu, le prophète naît des décombres de la tourmente, distribue les saintes paroles aux fidèles , les yeux humides, blancs comme un tourbillon de lumière.