Entre deux collines au dessus des nuages, une guérilla adolescente est prête à en découdre à coups de poings ensanglantés et de câlins crâneurs, contre ta peau j’ai couché un AK47 pour pas avoir à te regarder vieillir.
Je suis prêt à en découdre, ton corps décharné ne me fait pas sourciller,
tu auras beau crier les portes invisibles resteront closes.
Toi qui me reluques sans amour, je sais que tu as honte de ton âge, alors tu te renvois la haine à coup de tête sous les décombres, j’insiste pas, le temps d’une partie au beau milieu d’un pré et tu auras disparu.
Les petits mains s’affairent à la conception d’un lit nuptial, radeau prodigieux qui restera au large malgré les tirs et bombardements ennemis, au centre de la Guerre une union, éphémère et sucrée que le temps aura du mal à ternir, malgré tous ses efforts.
Jamais tu ne saliras leur honneur.
s’élever, s’élever au delà de l’aube et faire rugir la fille aux yeux de feu,tous les jours le même corps qui, courbé entre tes paumes, danse
Sur la gâchette des assassins une main tremble et se change en boule de plumes qui décrit les plus beaux gestes ANIMAL aux crocs d’argent
Je m’adresse à mon empire d’une voix fracassante, Sa Majesté des Mouches ressuscitée, en manque sur un tas d’ossements empilés à la hâte,
j’ai faim de toi, mon amour sans visage est la jungle qui nous emprisonne. J’étouffe et me perds sous tes regards assassins
La mission qui nous est confiée est simple :
NE PAS GRANDIR !
JAMAIS !
Les Cyclopes Farouches aux doigts de glace courent sur les crêtes qu’on a nous même parcourues mille et une fois, if God exists, je le buterai de mes
Mains
Morte-vivante la vieille Américaine
elle tente de s’échapper en glissant sur l’eau tumultueuse
mais la chance nous colle à la peau, à croire que la forêt nous appartient.
Les doigts dans la mouille j’essaye de rendre ton sourire plus radieux encore, dormir sous le même toit que ton âme me rend fébrile, l’univers tente de me rappeler à lui,
je ne crois plus en nous mais peu importe,
Monos m’a transportée.