L’Argent
Robert Bresson, 1983
L’argent se froisse, l’argent se plie, dans les recoins des poches et des sacs à main, il crie. « non, non » « oui, oui ». On roule les billets machinalement sans vraiment y croire, l’arnaque, tapit dans un coin sombre d’un coffre vide, attend. Les lignes de texte sont comme ces chiffres que l’on frappe que l’on imprime, à chaud sur les feuilles vertes et grises, 200, 500, pourquoi pas 1000, on recommence. Le pauvre type ère, la bouille ahurie, l’échine courbée, l’alarme sonne, on a été volé.
Combien, pour la liberté?
« L’homme est trop bizarre, trop contradictoire » |