John Moore – 2013
Très bon film sur le patinage artistique mécanique. Les voitures glissent et s’entrechoquent, fracas de verre et bris de glace, quadruple axel au dessus des nuages, le candidat Brucie retombe sur ses 4 roues, coriace, le papounet. C’est à présent au tour du grand fiston de s’élancer, un stalactite dans le bide, c’est pas ça qui va l’arrêter, vas-y que je dézingue du russe en grommelant, – c’est clair qu’au petit déjeuner, c’pas un dictionnaire qu’ils ont avalé – 359 voitures, 46 motos et 5 matriochkas défoncées plus tard, les voilà entrain de s’éclater à Moscou Land, un parc d’attraction gigantesque. Sur les tonnes d’activités proposées, les deux McCain n’en choisissent que deux: le toboggan de la Poussière, et la maison hantée radioactive. Soyez pas étonnés si Die Hard 6 ne dure que 20 secondes, le temps de voir les deux énergumènes s’étrangler avec leur 8 ème bras. Mention spéciale au very bad guy , qui, drapé de slow motion s’avance vers nous gaîment, entourés d’une armée de magistrats tout juste sortis de la fac’, j’vois bien un gosse halluciné beugler: mode zombie activé. John Moore n’est pas pingre. John Moore aime jouer aux Lego et nous fait partager, 1h et quelque durant, son histoire favorite créée vers ses 5 ans, avec des monsieurs qui explosent mille fois mais ne meurent jamais, des zélicoptères qui se crashent au ralenti, DEUX fois, pour être certain qu’on a bien compris, on a de la chance, quand même, de pouvoir voir tout ça, les mains collées dans le cornet à popcorn bien gras, bruits de succions et machouillis ingrats, couvrant les explosions de ce navet atomique à l’intrigue invisible, d’une débilité monstre, d’un intérêt complètement plat. Mon intellect vole en éclat, désagrégé, à peine, une petite flemme lors des apparitions fugaces de la jolie grognasse …